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Divination et magie
Catéchisme de l'Eglise catholique

Dieu peut révéler l'avenir à ses prophètes ou à d'autres saints. Cependant l'attitude chrétienne juste consiste à s'en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L'imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité.

Toutes les formes de divination sont à rejeter :
* Recours à Satan ou aux démons
* Evocation des morts ou autres pratiques supposées à tort " dévoiler " l'avenir.
* La consultation des horoscopes, l'astrologie, la chiromancie, l'interprétation des présages et des sorts
* Les phénomènes de voyance,
* Le recours aux médiums
Ils recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l'histoire et finalement sur les hommes, en même temps qu'un désir de se concilier les puissances cachées.

Elles sont en contradiction avec l'honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul. Toutes les pratiques de magie ou de sorcelleries par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur notre prochain, fût-ce pour lui procurer la santé, sont gravement contraires à la vertu de religion.

Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s'accompagnent d'une intention de nuire à autrui ou qu'elles recourent à l'intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l'Eglise avertit-elle les fidèles de s'en garder.

Le recours aux médecines dites traditionnelles, ne légitime, ni l'invocation des puissances mauvaises, ni l'exploitation d'autrui.


Catéchisme de l'Eglise catholique : 2115 2116 2117

Voir aussi les textes bibliques : Deutéronome 18, 10 ; Jérémie 29, 1

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